VESE et la SSES ont élargi leur modèle de rétribution du courant PV minimale et stable à long terme à un modèle fixe et flexible.
En effet, ce qui a fait ses preuves depuis des décennies sur le marché hypothécaire suisse avec des hypothèques fixes et variables peut également être appliqué aux prix de l’électricité.
Selon ce modèle, les exploitants d’installations auraient le choix entre deux possibilités pour les nouvelles installations PV :
- Modèle fixe : comme pour une hypothèque fixe, la rétribution de reprise est garantie sur 20 ans pour un tarif fixe (par ex. 8 cts/kWh). Cette installation serait “sûre pour l’investissement”.
- Modèle variable : comme pour l’hypothèque variable, les exploitants d’une installation optent pour le marché libre. L’électricité serait alors rémunérée au prix actuel du marché – avec toutes les opportunités et tous les risques du marché.
Dans le modèle fixe, le prix est financé par les consommateurs finaux. En contrepartie, ces derniers ont la certitude, en cas de montée des prix du marché, que le prix de leur part d’énergie solaire dans leur électricité restera stable. VESE a calculé qu’il n’en résulterait que des avantages pour les deux parties – à long terme et du point de vue de l’économie nationale. (voir aussi : www.vese.ch/minrl)
Dans le modèle variable, l’électricité est rémunérée au prix actuel du marché. Selon l’évolution du prix de l’électricité, cela peut entraîner d’importantes pertes ou au contraire des bénéfices pour le propriétaire de cette installation solaire.